Le film L’Histoire sans fin, œuvre de Wolfgang Petersen sortie en 1984, a un peu vieilli mais demeure culte !
Ce film nommé dans sa version originale « Die unendliche Geschichte » ou « The neverending story » s’est bien sûr inspiré du roman de Michael Ende, L’Histoire sans fin. À sa sortie, le film fut le plus cher jamais produit en Allemagne à l’époque avec plus de 60 millions de marks de dépense !
Les aventures de Bastien feront également l’objet d’une adaptation en dessin animé ainsi qu’à deux suites :
- L’Histoire sans fin 2 : Un nouveau chapitre sorti en 1992
- L’Histoire sans fin 3 : Retour à Fantasia, sorti en 1995
L’histoire – Résumé de l’histoire sans fin
Bastien est un petit garçon timide et sans cesse dans la lune, en conflit avec son père depuis le décès de sa mère. Il fait office de souffre-douleur à l’école… Un jour où il part en cours, il est attaqué par des racketteurs. En les fuyant, Bastien se réfugie dans une librairie et fait la connaissance d’un libraire un peu étrange et d’un livre qui l’est tout autant.
Arrivé en retard à l’école, Bastien se cache dans le grenier de celle-ci et entame la lecture du livre.
L’Histoire sans fin le propulsa dans le monde de Fantasia, univers fantastique grignoté peu à peu par le Néant. Les habitants de Fantasia, selon l’histoire, font appel à un jeune garçon, Atreyu, afin de trouver un remède pour l’impératrice malade et ainsi sauver le monde de Fantasia. Durant sa quête, il sera poursuivi par le loup Gmork.
L’aventure d’Atreyu le mènera à faire connaissance des habitants de ce monde magique, tel que la tortue géante Morla, l’Oracle sudérien, le dragon porte-bonheur Falkor, Golem le mange-pierre…
Dans sa quête, l’oracle confiera à Atreyu que seul un enfant humain peut sauver l’impératrice. Il apprendra également que Fantasia est le produit de l’imagination de l’Homme. Au fur et à mesure de la progression de l’Humanité, le royaume s’étendait, jusqu’ à ce que la morosité s’installe chez les humains et que ces derniers perdent leur capacité à rêver… Alors que Fantasia n’avait aucune limite, le Néant, issu de la morosité, tend à gagner cette lutte entre le prosaïque et l’imaginaire. A l’image du cheval blanc d’Atreyu Artrax, qui meure en disparaissant dans le « marécage de la mélancolie ».
C’est là que Bastien entrera en scène. Il contribuera à recréer Fantasia, à l’aide de son imagination fertile.
Voilà un film que nous ne sommes pas près d’oublier et qui nous rappelle que le rêve et l’espoir demeurent essentiels… Restons dans notre tête les enfants que nous avons été !