Les Shadoks sont une série culte, et pourtant semblant incompréhensible pour la génération post 90. Tout ce qu’on a retenu, c’est que les Shadoks pompent !

Ce dessin animé français créé par Jacques Rouxel, s’étale sur 4 saisons regroupant des épisodes d’à peine 2minutes 30. Les trois premières saisons ont été diffusées de 1968 à 1973 (en pleine guerre froide et en pleine conquête spatiale) et la dernière dans les années 2000. Au tout départ, les Shadoks ont fait grand bruit ! 50 % des français adoraient tandis que les 50 autres détestaient et reprochaient aux Shadoks une certaine liberté de ton concernant la voix Off, qui n’était autre que Claude Piéplu !

L’histoire des Shadoks

Chaque épisode relate les mésaventures de petits êtres ayant la forme d’oiseau à petites ailes et longues pattes, dont l’espèce n’est pas identifiée. Ces êtres sont bêtes, méchants, et n’ont qu’une seule aspiration : quitter leur planète en volant. Mais leurs ailes, trop petites, ne peuvent leur permettre de quitter celle-ci. Cette planète est en effet hostile pour les Shadoks, car elle a la particularité de changer sans cesse de forme et, à chaque instant, les Shadoks risquent de tomber dans le grand vide interstellaire. Ils vont donc entreprendre, en vain, la construction d’une fusée.

Tout au long des épisodes, les Shadoks construiront également des machines improbables ne fonctionnant pas. Il faut dire que leurs capacités intellectuelles sont très limitées, au point de ne pouvoir compter au-delà de 4 et de ne pouvoir prononcer uniquement que 4 syllabes. Ainsi, la totalité de leur vocabulaire repose sur des combinaisons mobilisant les syllabes Ga, Bu, Zo et Meu.

L’invention culte des Shadoks demeure la Cosmopompe. Cette pompe est destinée à siphonner le carburant pour fusée des Gibis, le cosmogol 999 (petit clin d’œil au Propergol, carburant si cher à la conquête spatiale de la fin des années 60 !).

Les Gibis, quant à eux, sont les antagonistes des Shadoks. Ils habitent dans la planète voisine (à droite du ciel) sont intelligents et aident parfois, par pitié, les Shadoks. Les Gibis (venant de GB, Grande Bretagne), sont coiffés de chapeaux melons leur apportant certains pouvoirs.

La voix off, quant à elle, commentait, plein d’emphase, les aventures des shadoks et n’hésitait pas à sortir des morales, voir des maximes, à l’image de « pour avancer dans la vie, il faut sans cesse pomper » (Sic !)

Et vous, avez-vous connu les Shadoks ? Quelles sont vos scènes préférées ?

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